LE FESTIN D'ESTHER
Le point de départ du Festin d’Esther est l’envie de porter un nouveau regard sur l’histoire immémoriale de l’Esther biblique, cette jeune femme qui réussit, grâce à son courage, à sauver son peuple dans un moment crucial de son existence. Aujourd’hui, elle se révèle une héroïne surprenante qui défie les stéréotypes et nous fait réfléchir aux thèmes de l’émancipation, du destin et de la justice. Rythmée par des percussions persanes, la musique originale s'appuie sur des recherches approfondies, mélangeant musique savante, jazz et musiques du monde. Ce conte slamé est une invitation au voyage qui nous fait découvrir les personnages de l’histoire en jeu de regards et de reflets d’identité.
SYNOPSIS
Le roi perse Assuérus règne dans son vaste empire de 127 provinces, s’étendant de l’Inde à l’Éthiopie. Lors d'un banquet, son épouse, Vashti, refuse de se montrer devant l’assemblée, le roi voulant exhiber sa beauté. De rage, il décide de la répudier et de prendre une autre reine. Parmi toutes les jeunes filles présentées au roi se trouve Esther, qui cache sa judéité suivant les conseils de son cousin Mardochée. Frappé par le charme d'Esther, Assuérus lui offre la couronne. Cependant, Mardochée refuse depuis toujours de se prosterner devant le premier ministre Aman. Apprenant que Mardochée est juif, Aman, cherchant à se venger, convainc le roi Assuérus de massacrer tous les Juifs présents sur le territoire perse. Il arrête même une date, celle du treizième jour du mois hébraïque d’Adar, après l'avoir tirée au sort, ou « Pour ». Mardochée supplie sa pupille de sauver son peuple en usant de son influence auprès du roi. Esther convie le roi et son premier ministre malveillant à un banquet au cours duquel elle révèle son identité juive et demande grâce pour son peuple. Par amour, Assuérus change d'avis et, de colère, fait pendre Aman. Il décrète aussi une forme de liberté de culte à tous les Juifs habitant ses terres et leur octroie le droit de se défendre contre leurs agresseurs.
Le treizième jour d'Adar devient ainsi la date symbolique de la fête de Pourim lors de laquelle on célèbre les valeurs de partage, de rassemblement et de résistance. C’est une célébration ouverte et festive, laissant place à la fantaisie et à l’imagination carnavalesques dont la meilleure expression est la pratique de spectacles de Pourim Spiel depuis mille ans.
SYNOPSIS
Le roi perse Assuérus règne dans son vaste empire de 127 provinces, s’étendant de l’Inde à l’Éthiopie. Lors d'un banquet, son épouse, Vashti, refuse de se montrer devant l’assemblée, le roi voulant exhiber sa beauté. De rage, il décide de la répudier et de prendre une autre reine. Parmi toutes les jeunes filles présentées au roi se trouve Esther, qui cache sa judéité suivant les conseils de son cousin Mardochée. Frappé par le charme d'Esther, Assuérus lui offre la couronne. Cependant, Mardochée refuse depuis toujours de se prosterner devant le premier ministre Aman. Apprenant que Mardochée est juif, Aman, cherchant à se venger, convainc le roi Assuérus de massacrer tous les Juifs présents sur le territoire perse. Il arrête même une date, celle du treizième jour du mois hébraïque d’Adar, après l'avoir tirée au sort, ou « Pour ». Mardochée supplie sa pupille de sauver son peuple en usant de son influence auprès du roi. Esther convie le roi et son premier ministre malveillant à un banquet au cours duquel elle révèle son identité juive et demande grâce pour son peuple. Par amour, Assuérus change d'avis et, de colère, fait pendre Aman. Il décrète aussi une forme de liberté de culte à tous les Juifs habitant ses terres et leur octroie le droit de se défendre contre leurs agresseurs.
Le treizième jour d'Adar devient ainsi la date symbolique de la fête de Pourim lors de laquelle on célèbre les valeurs de partage, de rassemblement et de résistance. C’est une célébration ouverte et festive, laissant place à la fantaisie et à l’imagination carnavalesques dont la meilleure expression est la pratique de spectacles de Pourim Spiel depuis mille ans.
Quand on pense à la fête de Pourim, on pense au carnaval, au jeu, au déguisement. La nature même de cette fête nous invite à choisir son costume pour célébrer ce moment qui se répète chaque année depuis des siècles. C’est l’occasion de trouver sa propre interprétation, sa façon de revivre l’histoire, de traverser à nouveau les pérégrinations des personnages et leurs tourments intérieurs à l’aune de notre époque et de nos références comme grille de lecture, tout en restant fidèle à l’esprit de Pourim.
À l’heure de la mondialisation, de la possibilité de rapprochement et de dialogue entre les cultures, plus nécessaire que jamais, la partition du Festin d’Esther marie l’improvisation venue du jazz, le groove spontané et ancré dans la terre hérité des musiques de traditions orales et la recherche harmonique et contrapuntique de la “musique savante”. Là-dessus viennent se poser les mots en spoken word (poésie urbaine déclamatoire utilisée dans le Slam).
À l’heure de la mondialisation, de la possibilité de rapprochement et de dialogue entre les cultures, plus nécessaire que jamais, la partition du Festin d’Esther marie l’improvisation venue du jazz, le groove spontané et ancré dans la terre hérité des musiques de traditions orales et la recherche harmonique et contrapuntique de la “musique savante”. Là-dessus viennent se poser les mots en spoken word (poésie urbaine déclamatoire utilisée dans le Slam).
Avec
Rémy Yulzari - conception, composition, contrebasse
Olivier Hutman - piano
Xavier Desandre Navarre - percussions
Nen Terrien - texte, récitant
Ivanka Polchenko - mise en scène
Rémy Yulzari - conception, composition, contrebasse
Olivier Hutman - piano
Xavier Desandre Navarre - percussions
Nen Terrien - texte, récitant
Ivanka Polchenko - mise en scène